dimanche 30 août 2009

Nora Aceval rencontre des enfants







Nora Aceval rencontre des enfants

Lors de son périple qui l’a menée dans plusieurs villes d’Algérie, à Tizi Ouzou, Nora Aceval a observé une halte à Aïn El Hammam, mardi dernier. Dans la salle de l’Association ACDEJA, des groupes d’une vingtaine d’enfants se sont succédé autour de la cantatrice, jusque tard dans l’après-midi. Des élèves, âgés entre huit et onze ans, accompagnés de leurs instituteurs, sont venus de plusieurs écoles de la région, telle Sidi Ali Ouyahia.

Silencieux comme ils ne l’ont jamais été, les potaches ont été tenus en haleine, durant plus d’une heure, par la cantatrice qui joignait admirablement le geste à la parole, aidée dans son œuvre par un livre d’images, illustrant son texte.

Ce qui était d’un grand intérêt car la méthode permettait aux enfants de saisir facilement le fil de l’histoire même si le sens de certains mots venait à leur échapper. Les mines changeaient au gré du conte. Ils donnaient l’impression de vivre l’histoire qu’on leur racontait. On décelait sur les visages des auditeurs, la tristessse, lors d’un passage particulièrement émouvant, ou, au contraire, de la joie, exprimée bien haut, par des rires ou des soupirs de soulagement. Bien qu’ayant vécu la majeure partie de sa vie en France, Mme Aceval ne s’exprime pas seulement dans la langue de Molière. Les origines de sa mère (Sougueur) lui ont permis de communiquer aussi en arabe dialectal. Elle retourne souvent, à “Tousnina”, son village d’origine où elle se ressource et recueille des contes de chez nous, auprès des vieux et vieilles de toute la région de Tiaret et des Hauts-Plateaux. Ne parlant pas le tamazight et n’ayant pas vécu en Kabylie “pour m’imprégner de sa culture, je laisse le soin à d’autres, que j’encourage par ailleurs pour s’en occuper”, explique-t-elle.

Avant de continuer son chemin, qui la mènera à Tazmalt, via le col de Tirourda, puis à Bordj Bou-Arréridj, la cantatrice a rencontré, lors d’une séance-débat, quelques enseignants de fançais de la région, adhérents de l’association.

A. O. T

Régions : NETTOYAGE DE LA RN 12 À AZAZGA Les enfants sensibilisent les adultes








La situation dans laquelle se trouvent la forêt de Yakouren et son tapis végétal, tout comme les abords de la RN 12, envahis d’ordures de toutes sortes qui agressent le regard des passants, interpelle les consciences et a fait réagir les associations de la région, à l’image de Tafsut de Draâ-Ben-Khedda.
Cette association a initié, jeudi dernier, une journée de volontariat, en collaboration avec l’ACDEJA de Aïn-El- Hammam, l’association culturelle et sportive Tilleli de Beni-Zmenzer, et l’APC d’Azazga, qui a assuré le transport et la restauration d’une volontaire, se sont déployés sur environ 6 km pour enlever les détritus qui jonchaient les fossés et le bas-côté de la chaussée. Beaucoup d’enfants étaient de l’événement, qui avait aussi une portée symbolique dans la mesure où le message de l’association de protection de l’environnement et de l’écologie Tafsut, dont le slogan était «tout seul, je ne pourrai jamais nettoyer et sensibiliser, ensemble, on arrivera, c’est sûr», consistait à sensibiliser les adultes responsables à 100 % de cet état de fait, puisque selon le président de cette association, Belaïdi Kamel, les ordures en question, des canettes et des bouteilles de bière notamment, sont le fait des adultes. «Sur 200 m, on a ramassé de quoi remplir une benne de tracteur», dira-t-il dépité. Pour le P/APC d’Azazga, qui déplore que la ville continue à évacuer les ordures dans la décharge provisoire située au cœur de la forêt, avec un réel danger sur la population de singes magot, la solution implique la création d’une police de l’environnement. Cela est d’autant vrai que les lieux ont été de nouveau infestés d’ordures quelques jours seulement après les campagnes cycliques de volontariat. Le même constat est fait par le président de la commission jeunesse et sport de l’APC d’Azazga, M. Messadi. M. Sarni, coordinateur de l’opération, s’interroge sur l’absence de l’APE locale. Durant la campagne, des panneaux de sensibilisation ont été implantés et des prospectus distribués aux automobilistes qui ne sont pas restés insensibles à l’opération.
S. Hammoum

Aïn El Hammam : Apprentissage interculturel

Répondre aux besoins des associations, en matière d’apprentissage interculturel et leur permettre d’être acteurs de leurs projets, tout en favorisant leur autonomie », est l’un des objectifs que se fixe le projet de l’action d’une durée de quinze mois, initié par l’Association culturelle pour le développement et l’épanouissement de la jeunesse algérienne (ACDEJA).



Dès 1994, l’association s’est investie dans des secteurs d’activités telles la lutte contre les maux sociaux, la protection de l’environnement. Les associations culturelles ne courent pas les rues à Aïn El Hammam et quand elles arrivent, tant bien que mal, à occuper le paysage, leurs actions se limitent à des manifestations sporadiques à l’occasion d’événements nationaux. SDF depuis sa création, il y a de cela une quinzaine d’années, l’ ACDEJA vient finalement de se sédentariser. Un local aménagé, équipé de matériel informatique et de duplication, est d’ores et déjà mis à la disposition du public qui aura entre autres à profiter de l’espace « bibliothèque », qui ne tardera pas à venir enrichir les activités de l’association. « Le centre d’apprentissage interculturel des associations de Tizi Ouzou », tel que dénommé, se propose, par ailleurs, d’organiser des ateliers, véhiculant des informations entre jeunes et professionnels sur des sujets tels les droits de l’homme, l’environnement, les échanges internationaux, etc.



Par N. B.